pour une Aquitaine sans OGM

Publié le par Aquitaine avenir sans OGM


COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU CONSEIL RÉGIONAL D’AQUITAINE

17 JUIN 2005

Le 18 juin 2005 aura lieu la Journée d’opposition aux OGM (Organismes Génétiquement Modifiés). Une série de manifestations (colloques, animations, etc.) se dérouleront dans de nombreuses régions européennes en France, mais aussi Allemagne, en Belgique, en Croatie, en Hongrie, au Pays de Galles, en Italie, en Suisse.

A l’occasion de cette journée, le Conseil régional d’Aquitaine souhaite rappeler son engagement contre les essais en plein champ de cultures OGM et rappeler sa solidarité avec les maires d’Aquitaine, qui ont pris des arrêtés anti-OGM.

L’engagement de l’Aquitaine face aux OGM s’est traduit dès 2002 avec l’adoption par l’Assemblée plénière d’un vœu ; puis en 2004 par l’adoption d’une motion « Pour une Aquitaine sans OGM », à travers laquelle le Conseil régional s’oppose notamment à l’utilisation d’aliments transgéniques dans les cantines scolaires de la région. Au quotidien, c’est en travaillant pour une agriculture de qualité (labels, certifications, promotion de l’agriculture biologique) que la Région Aquitaine lutte contre les OGM, du champ à l’assiette. De même, le 11 avril dernier, lors de l’adoption de son nouveau règlement d’intervention pour aider les entreprises agroalimentaires, la Région a refusé de soutenir les entreprises qui fabriqueraient des produits étiquetés OGM.

Enfin, depuis février 2005, la Région Aquitaine est signataire de la Charte de Florence, qui l’engage à prendre des mesures et amener des actions pour protéger son agriculture, sa population et son environnement face aux OGM.  Ainsi, membre du Réseau européen des Régions sans OGM, elle y anime un groupe de travail sur « Agriculture de qualité et OGM ». Une dizaine de Régions françaises ont maintenant rejoint ce réseau, et une trentaine de régions européennes. L’enjeu est de permettre à ces Régions de s’organiser pour mener un travail de lobbying auprès de l’Union européenne pour obtenir l’application stricte du principe de précaution sur les essais en plein champs et sur la présence d’OGM dans l’alimentation humaine et animale, financer des études scientifiques indépendantes, etc.

Publié dans au Conseil Régional

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